- Si la réponse est 1 couleur, no soucy, c’est simple, on travaille en noir et niveaux de gris, la mise en teinte se fera en machine.
- Si des visuels doivent être représentés en couleur, c’est simple également, on travaille en rvb, quadri, couleurs nommées/teintes, l’imprimeur se chargera de la séparation en quadrichromie (4 plaques permettant la représentation d’une partie du spectre visible).
- Si vous souhaitez une impression en tons directs (teintes fluos, metalliques, nacrées, vernis sélectifs, …) ou quadri + teintes, ça s’improvise moins ; il est alors indispensable d’utiliser des logiciels professionnels tels que QuarkXpress, Indesign, Illustrator et pourquoi pas Photoshop (*).
Mon expérience m’inciterait à affirmer (ça n’engage que moi) que 99% des utilisateurs de Publisher (la pao professionnelle !!!) sont incapables de fournir un fichier correct pour une impression en teintes (alors qu’a priori, ce soft est capable de fournir des séparations correctes). Word on n’en parle pas, c’est du RVB ; powerpoint, ça sert à faire des PPS (vous savez les trucs + ou – rigolos qu’on reçoit par mail) ; scribus, c’est pour les geeks (0.1 % du public des imprimeries).
(*) Photoshop est un logiciel de traitement d’image et en aucun cas un soft de mise en page, la gestion typo est … (les mots me manquent), la conservation des données vectorielles (seul gage de qualité) quelque peu difficile à appréhender, la gestion des surimpressions inexistante, … ; je peux concevoir une affiche en PSD mais jamais un document plus long (ça limite vite en tant qu’outil de conception). Pour Illustrator, j’ai un peu les mêmes a priori malgré le fait que la gestion typo ressemble plus à quelque chose, que pour la gestion des couleurs c’est ok (teintes/surimp.) et qu’il semble dorénavant possible de faire des fichiers multi-pages. De plus, vu qu’ils sont souvent vendus avec Indesign, il faut pas se priver et se servir donc de l’outil adapté – CQFD.