Sous ce titre se cache en fait une notion fondamentale liée au passage d’un modèle colorimétrique à un autre …
FAIRE UNE INTRO SUR RVB >> CMJ et le rajout du N (à voir avec le truc sur la couleur bis …)
on ne traitera pas ici des couleurs pures : C/M/J/ et Rouge (100/100) / Vert (100/100) / Violet mais de toutes les autres teintes composées
à mettre là ???
en rvb >> gris neutre si R=V=B
en cmyk >> gris neutre ≠
RETRAIT DE SOUS-COULEURS ET TRAITEMENT ACHROMATIQUE
ucr/gcr explication avec petit schéma et images de ≠ séparations
limites d’encrage selon icc utilisé
ce truc à reprendre et adapter avec le print publishing guide sur l’UCR/GCR
Puisque le système CMJ fonctionne très bien pourquoi utiliser 4 couleurs en rajoutant une encre noire. Simplement pour avoir un noir plus dense que celui généré par le système CMJ qui n’est qu’un marron très foncé.
On s’est vite rendu compte qu’il serait très intéressant de pouvoir soutenir les images dont les ombres étaient un peu fades, par un peu d’encre noire utilisée pour les textes sans augmenter les coûts de fabrication.
Le problème technique qui se pose dans cette opération est de prélever une partie de la couleur achromatique CMJ et de la transposer sur la nouvelle couche du noir. Cette opération est effectuée par une table de séparation qui transforme un modèle CMJ en modèle CMJN.
Tous les logiciels qui proposent des conversions du RVB vers le CMJN, le font en deux temps : d’abord une conversion RVB vers CMJ, puis ensuite seulement en utilisant une table appropriée, une conversion CMJ vers CMJN. Cette dernière opération est connue sous le nom de séparation des couleurs.
La séparation qui ne concerne que la composante achromatique de la couleur, est ajustable selon les besoins :
Dans le graphique du haut, il n’y a pas de séparation, la composante grise est conservée dans le CMJ.
Dans le graphique du milieu, la composante grise CMJ est entièrement basculée dans la couche du noir.
Dans le graphique du bas, c’est seulement une partie de la composante grise qui passe dans le noir.
La séparation des couleurs consiste à retirer une partie de la composante grise d’une couleur CMJ et à la reporter sur la couche destinée à l’encre noire. Cette procédure complique le travail de l’imprimeur en lui imposant un quatrième passage d’encre, mais d’un autre côté, elle stabilise les couleurs neutres des pièces métalliques par exemple et apporte aussi une économie d’encre substantielle.
A une couleur RVB donnée, il ne correspond pas une couleur CMJN, mais un très large choix de couleurs CMJN en fonction de la séparation choisie. De la même manière il n’existe pas une séparation idéale et passe-partout, mais une palette de réglages de séparation adaptée aux différents types de papiers. Il faut donc regarder avec prudence un profil CMJN standard, conçu pour être le moins mauvais partout mais qui ne sera vraiment bon nulle part. Il faut garder à l’esprit qu’un réglage CMJN devrait toujours correspondre a un papier précis sur un périphérique précis.
L’édition de la table de séparation va permettre de contrôler complètement le processus de séparation afin de l’adapter au papier utilisé.
Une couleur marron sera, par exemple, notée C28, J32, M36, N20. Cela veut dire que le cyan couvre 28 % et qu’il reste 72 % de surface blanche, idem pour les autres encres.
Une notion fondamentale dans le modèle CMJN est la notation des couleurs en pourcentage ( de 0 à 100, soit 101 niveaux), car elle s’appuie sur le système analogique de tramage des flasheuses (ce qui correspond à la réalité physique du dépôt d’encre sur le papier)
La superposition des quatre trames produit un motif en rosette qui reproduit la couleur désirée. D’autres techniques non tramées permettent aussi de reproduire des couleurs en quadri, mais la notation des couleurs reste toujours en pourcentage.